We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Swing's not Dead

by ZinKarO

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €8 EUR  or more

     

1.
Al Pastor 02:35
J’habite dans la banlieue, d’une ville de mes deux Je me lève tous les matins, Pour aller gagner mon pain J ‘essaye de survivre enfin, Dans ce monde de citadins Et je travaille dans une usine … de sardines ! REFRAIN : Les bouchons, les feux rouges. Tous les conducteurs sont cons. Le métro, le boulot, ça m’rend marteau. Tout ce que je rêve dans ma vie, C’est de me barrer loin d’ici Et de partir à la campagne, Avec mon môme et ma femme Enterrer ce p'tit refrain, Qui ne me sert vraiment à rien De faire la sieste sous un vieux chêne, Oublier cette rengaine. REFRAIN Squatter au bord du rio, Et me dire que c’est trop beau. Aller tâter du bouchon, Et dresser quelques goujons. Faire la sieste sous un vieux chêne, Oublier cette rengaine, Oublier cette chienne de ville, Et enfin kiffer la vie !
2.
Mad'moiselle 03:19
C’est dans une pièce étroite et sombre, Mad'moiselle vit entre lumière et ombre. Elle a mis toute une vie à contrôler ses peurs, détourner ses erreurs et faire un paradis. C’est la sirène qui bat son fort, et remplit les hommes d’amertume. Comme son silence en disait long, sur l’allure et la forme de son dernier péché. Si seulement elle pouvait s’empêcher, d'fermer les portes avant d’être emparée par les remparts en or d’un être aimé. REFRAIN : Mad'moiselle veut une cigarette, Mad'moiselle a besoin d’alcool, pour noyer ses peurs et son malheur et dormir sur ses deux oreilles. Parce qu’Mad'moiselle, tard le soir, a besoin d’amour, d’odeurs, de fleurs et d’encens, dansant pour elle et son petit coeur. Elle veut qu’on lui dise oui, elle déteste les nons. Elle évite les ennuis et les amours trop longs. C’est pour ça qu’elle est seule, et puis, de toute façon, les hommes sont trop cons, elle aime les demoiselles... Elle veut qu’on lui raconte des vieux contes, des légendes de princesses ou de reines ou de dragons volants. Elle voudrait être un chevalier, et sauver la reine et pouvoir l’embrasser REFRAIN Oh Oh Mad'moiselle se donne des airs et des heures, à raconter son malheur, avant qu’elle s’effondre. Oh Oh Mad'moiselle, c’est dans le désert qu’elle a peur de rencontrer son malheur et qu’il ne la fasse fondre. Et c’est Mad'moiselle qui s’en donne, moyennant des peines pour être à l’heure. L’ordre du jour, elle est sortie, s’acheter les jouets dernier cris. Et dire au monde qu’elle les emmerde, que ce sont des rapiats surtout, et qu’ils ne donneront surtout pas un sou,pour autre chose que leur bedaine, grossissant de jour en jour, c'est peut-être ça l’amour x3
3.
La ville 02:42
Tant essayer d'lâcher les amarres, embarquer, naviguer. On vit dans la cité à deux doigts de disjoncter Mais on reste cool… Après tout, c’est qu’une ville colorée , colorée ! Coloriés, maquillés, ses murs, ses rues, ses allées. A l'heure des musiques, on ira danser, danser Dans ces endroits, où il fait pas froid, où il y a pas trop d’lois Où la musique s’écoule dans les vers que tu bois x3 Ici ça gronde, ici ça plombe, il faut savoir respirer, écouter travailler et se laisser glisser, S’en aller des ruelles, même si elles sont belles. On prend l’temps, on fait pas d’argent mais l’or de la vie, sans crédit, Ça pue l'deal d'l’odeur de la ville…. Gens futiles. Tant essayer, d'lâcher les amarres, embarquer, naviguer. On vit dans la cité à deux doigts de disjoncter Mais on reste cool... On prend l’temps, on fait pas d’argent mais l’or de la vie, sans crédit, Ça pue l'deal d'l’odeur de la ville…. Gens futiles. Ils veulent nous stresser, ils ont dans la tête de s’presser. S'enchanter, c’est pas leur rêve. On s’étonne même de voir, que 5 tonnes d’espoir c’est tout noir, c’est tout noir. Provoquer des vocations, des pros de la nation On a, de tout temps, tenté de faire des progrès De drôles de projets …
4.
Le diable 05:03
Un beau jour, sous une roue, au regard. loup garou, le diable sort. Avec ses sorts et son journal, il s’en va chanter dans les bals. Il a mis son sourire pâle et son regard noir. Mais mon p’tit gars, t’as la fringale ! Tu dégoulines de sang fragile et tes babines s’emballent, Tu regardes, avide, les gens s’embrasser. Le diable a toujours voulu être un gentleman x2 Et ses cornes lisses sur un crâne chauve, lui donne l’allure d’une guimauve. Le soir venu dans son habit gris, il s’enfuit… Canaille, Canaille ! Et, sans lui, s’en vient la vie. Dans les enfers, il est le roi, et dans son droit il déraille … Canaille, Canaille ! Il chante le blues, il chante amer, un air lyrique, sadique Et sans pitié, il ira là où on le bat. Dans les bras qu’il aime… il se fera un p’tit encas. Le diable a toujours voulu être un gentleman x6
5.
Le colonel 03:34
Sa maison n’avait pas de tuile, son jardin n’avait pas de fleur. Personne n’avait pris son coeur, et pour lui ça semblait plus facile. Sa maison était faite de voiles, accrochées sur un grand mât en bois Et si jamais un jour tu le vois, tu pourras lui crier Ouh là là ! Dire que c’était lui, et que seul il y passait la nuit, Surmontant le vent et la pluie, celui qu'on appelait colonel. Dire que c’était lui, et que seul il y passait la vie. Surmontant le temps et l’oubli, celui qu'on appelait colonel. Et seul au milieu des mers, son coeur secoué par les vagues Il aimait fredonner cet air, que sa mère lui chantait naguère. Il s’est dit que si venait son heure, et que son bateau faisait naufrage, Il n’aurait plus qu’à laisser son coeur, mourir dans un dernier orage. Un beau jour, loin de tout continent, il aperçut comme un atoll, Une mer calme et un temps clément, il s’est dit qu’il avait eu du bol. S’approchant, notre cher colonel ne put croire que c’était réel, Pourtant devant lui, des sirènes venaient de le laisser sans peine. Dire que c’était lui, et que seul il y passait la nuit, Surmontant le vent et la pluie, celui qu'on appelait colonel. Dire que c’était lui, et que seul il y passait la vie. Ce ne sont pas elles, non, je vous le dis, c’est pas elles qui ont pris le colonel, Ni gentilshommes, ni demoiselles, auraient pu faire couler le colonel. Ni la mer de ses tempêtes menaçantes, ni corsaires ou pirates cruels, C’est ces bouteilles, je vous le dis, chargées de vin qui ont pris le colonel !
6.
REFRAIN : Mon peuple, il danse sur une drôle de cadence. A croire qu'la transe, en France, c’est pas du toutce qu’on pense. L'intérêt porte sur la finance, à tout prix faut qu’on dépense. Si t’en as pas t’as pas d’chance ! Et on nous dit, faut travailler, trimer, bosser, rester polis, et rentrer dans les plis du lit Comme un cafard, qui zone tard le soir, Non moi j’vous l'dit : on nous prend pour des connards ! Et puis partir l’été, dépenser ce qu’on a gagné cett’année. Et puis se dire que, vraiment, on a d’la chance encore une fois d’être en vacances ! Et puis revenir … blasés. Regagner ce qu’on a dépensé cet été. Et puis se dire : Allez courage ! Plus qu’un an à tirer, et on est sur la plage ! REFRAIN Et c’est r’parti, faut travailler, trimer, bosser, rester polis. Se faire du souci, ça développe les maladieseEt enrichit les pharmacies. Au moins quand on a le cancer, maintenant on sait à quoi on sert !
7.
A mesure que rêvent les anges, et l’enfer sans lendemain. A mesure que viennent tes songes, quand la vie desserre tes poings. Toi qui n’avais pas encore choisi, Toi qui n’avais pas encore grandi. A mesure que saigne le monde, calme et tranquille, tu restes là. Sans armure, comme la Joconde, le sang de la terre caresse tes bras. Toi qui n’avais pas encore choisi, Toi qui n’avais pas encore grandi. A mesure que rêvent les hommes, Insensible, tu reprends ton bien. Tu prends sans trêve, autant que tu donnes, Pour seul juge, ce chien de destin Toi qui n’avais pas encore choisi, Toi qui n’avais pas encore grandi. A mesure que meurent les anges et l’enfer au quotidien. A mesure que nous quittent nos songes, quand la vie desserre tes poings. Toi qui n’avais pas encore choisi, Toi qui n’avais pas encore grandi.
8.
Coco 03:56
Quand tu rides ta bicyclette, fais gaffe au bus, il pourrait t’faire ta fête. Alors déraille pas, COCO. Fais bien gaffe au caniveau Sinon tu vas saigner du nez et du poignet, Et y’aura pas Mémé pour venir te consoler. T’as plus qu’à t’acheter des sandales,t’inquiètes, en plus, aux puces, ça coute que dalle. Par contre, c’est sûr qu'c’est pas l’idéal. Pour aller au bal, les filles préfèrent les espadrilles. Quand tu rides ta mobylette, c’est sûr que tu vas plus vite qu’en bicyclette. Mais t’emballe pas, COCO. Tu risques autant dans l’caniveau. Et même un peu plus gros à moins que tu roules pépère Mais quand on exagère, on tombe dans les fougères. Au volant de ton estafette, prend garde au jeune homme sur sa mobylette Sinon, j’te dis, l’COCO, il va finir dans l'caniveau. Et puis il va saigner du nez et du poignet, Et y’aura pas mémé pour venir le consoler. T’as plus qu’à t’acheter des sandales,t’inquiètes, en plus, aux puces, ça coute que dalle. Par contre, c’est sûr qu'c’est pas l’idéal. Pour aller au bal, les filles préfèrent les espadrilles. Bien calé dans ta corvette, c’est sûr que tu vas plus vite qu’en estafette. Mais t’emballe pas, COCO, tu risques de shooter une moto Et même encore plus gros à moins que tu roules pépère Sinon l’joli motard va racler son derrière. Aux commandes d’un 727, gare aux oiseaux tu vas leur faire leur fête. Regarde bien devant toi, COCO, sinon achète-toi un vélo. T’iras moins vite mais c’est plus rigolo, Etant donné qu’t’as l’temps de voir passer les oiseaux. T’as plus qu’à t’acheter des sandales,t’inquiètes, en plus, aux puces, ça coute que dalle. Par contre, c’est sûr qu'c’est pas l’idéal. Pour aller au bal, les filles préfèrent les espadrilles. Bien calé dans ta navette, tu vas tracer l’Boeing 727 Mais t’emballe pas, COCO, tu risques de shooter un vaisseau, Une comète, une planète, ou même un satellite, quand on est tête en l’air, on finit en orbite ! Au final, tu vois, la trottinette, c'est moins dangereux qu’la bicyclette. Et j’te parle pas, COCO, des mobylettes et des autos, motos Parce qu’avec un moteur tu finis par avoir peur. A la limite, vaut mieux s’trimballer en tracteur. T’as plus qu’à t’acheter des sandales,t’inquiètes, en plus, aux puces, ça coute que dalle. Par contre, c’est sûr qu'c’est pas l’idéal. Pour aller au bal, les filles préfèrent les espadrilles. Et maintenant, c’est les baskets. J’espère que t'as pas oublié les chaussettes. Mais t’emballes pas, COCO. Fais bien gaffe aux escargots Parce qu’avec les baskets tu passes dans l’caniveau Mais tu risques d’écraser tout un tas d’animaux.
9.
Trop facile 02:50
Les présidents de tout temps disent : faut s’rendre utiles ! Travailler pour le gouvernement Et rester bien tranquilles, chacun son appartement, dans un quartier en ville Et surtout pas dire qu’on nous ment. A-t-on d’la paraffine pour une réparation ? Apparemment Tonton affine les illuminations. V'là que le monde bascule entre désordre et déraison, y a-t-il des raisons de penser au pire ? REFRAIN : Mais faut pas l’dire, faut rester charmant. Pour s’en sortir, faut surtout pas dire qu’on nous ment. Les tyrans, c'est les T-rexs, en direct aux Etats-Unis, Qui prennent l’argent sans complexe Au peuple pauvre et démuni. Pour leurs intérêts, ils iront même assassinés sans hésiter, Ça fait pas rire… C’est même troublant d’se dire, qu’les dirigeants d’la race humaine se tuent entre eux. A présent venez pas me dire qu’les hommes sont intelligents alors qu’on n’est Même pas foutus de dépasser les histoires de mâles dominants ... REFRAIN De toute façon, il n’est pas question de révolution. La vie est une prison Et l’esprit humain trop fragile. On lui donne un dicton, il le suit à la ligne. J’suis pas le premier à dire qu’on s’comporte comme des moutons. Il y a pourtant des chenapans sortant des sentiers battus, Quand béton, bastons, bidonvilles, sont leur unique salut. Et qu’ils croisent une machine à fric dans ses allures mondaines, On comprend pourquoi ils brûlent … REFRAIN En attendant, j’prends un caddie pour acheter quelques bouteilles Pendant qu’à St Malo, les matelots vont siroter la mer. Martinets, hirondelles, Posés sur leur tour de Babel. Les tourterelles tournent autour. Un mec mastoc récite son code à codec pendant qu’un gosse rempli ses poches de bonbecs. Carapaté rapidement, pour pas s’faire pigeonner, mais ça aussi faut pas l’dire... Mais faut pas l’dire mais plutôt le faire Avant qu’on soit vieux et qu’on ait plus les pieds sur terre.
10.
La niña 04:02
La niña quiere ser mujer, por un día, solo por saber Lo que pasa dentro Y quisa nunca volverá, Porque le gustaría saber, La niña del agua. Quiere quedarse en su sueño La bella vida sin tocar Pero los hombres siguen siempre Antigua forma de vivir. Por eso se va, buscar una barca, En el puerto de su pueblo REFRAIN : Oh Oh La niña se va, Ah Ah Dejando su pueblo, Oh Oh La niña se va Ha corrido su barca, Ha corrido su vida. La cara, la cara, La cara perdida. Tanto blanca, tanto negra, La barca de la niña, Ahora se va. Ahora está sola Con su cuerpo, con su alma Sin lagrima, sin miedo La niña nunca volverá Porque le encanta estar Entre océano y cielo ... REFRAIN
11.
Pari tenu 03:54
On a atterri sur la terre, et comme les vers, on prolifère. On savait pas trop quoi faire, alors on a fait la guerre. D’abord avec le feu, à l'âge de pierre c’était sérieux. Puis on a découvert le fer pour faire des hélicoptères, et jouer à la guéguerre. Mais qu’est-ce qu’on pourrait bien faire maintenant comme grosse connerie ? On pourrait aller sur la lune, faire péter des bombes nucléaires. Et s’il nous reste un peu d’tunes, on peut dézinguer Jupiter, ou bien Neptune ! Qu’importe il faut que ça fume, on fera pas marche arrière, Autant se le faire le système solaire ! On a fait des grands édifices, navires de guerre, même tour Eiffel. On en a fait tant d’artifices, qu’on a oublié qu’la Terre est belle. On a tout essayé, on a même fait des trucs à cocher, Ketchup, mayo, sucres en morceaux, cach'tons, suppos, neuroleptiques. Mais qu’est-ce qu’on pourrait bien faire maintenant comme grosse connerie ? On pourrait aller sur la lune, faire péter des bombes nucléaires. Et s’il nous reste un peu d’tunes, on peut dézinguer Jupiter, ou bien Neptune ! Qu’importe il faut que ça fume, on fera pas marche arrière, Autant se le faire le système solaire ! Et aujourd’hui chaque pays, a ses militaires et sa bombe. On verra bien si ça suffit, à rendre la Terre un peu moins ronde … On pourrait aller sur la lune, faire péter des bombes nucléaires. Et s’il nous reste un peu d’tunes, on peut dézinguer Jupiter, ou bien Neptune ! Qu’importe il faut que ça fume, on fera pas marche arrière, Autant se le faire le système solaire !
12.
La cavale 01:58
Je vise un peu haut, derrière un bistrot. Un mur de brique, ça sent la tuile La tête dedans, l'cul plein d’épines, ça repart en vrille. REFRAIN : Sur les dalles de la grande ville les poubelles baillent, les chats se taillent. J’suis en cavale, alors j’détale. J’croise un tramway, c’est la pleine lune. Une dame sourit, elle a compris. J’me fais tout p’tit mais rien n’y fait, ça repart en vrille ! REFRAIN La boule au ventre, les nerfs à vif, je cours tout droit vers le périph’ Mais au carrefour de la malchance Je m’aperçois que ma vie n’a plus de sens, Sens interdits et sens uniques, à contresens, je prends la fuite J’prends la première ruelle venue, mais comme d’hab', c’est sans issue. Ma parano est une impasse, mes neurones baillent, mes sens se taillent, J’suis en cavale dans la grande ville. Sur les dédales, ça repart en vrille. Les poubelles baillent, les chats s’entaillent. J’suis en cavale, où je déraille Sur les dalles de la grande ville Ça repart en vrille ! … Où je déraille sur les dédales … de la grande ville !
13.
REFRAIN : Zinkaro swingue quand ça lui dit avec ardeur et sans bling-bling. De bonne humeur, monte sur le ring, donner son coeur en mélodie. Zinkaro swingue, ça, ça lui dit, le jour dans la rue, le soir dans les bars. Pas besoin d’Paris, Paris c’est pas le paradis pour ceux qui aiment danser sans histoire. Allez, danse. T'as d’la chance d’être sur terre. Quand on y pense, dire qu’on peut rien y faire. Allez, danse. Au moins ça coûte pas cher. Faut pas chercher le sens, on saura jamais à quoi ça sert. REFRAIN Allez, chante tous les jours à tue-tête. Cela t’a toujours tenté, depuis que tu têtes. Allez, chante. Au moins ça vide la tête, et ça enchante, les passants dans leur charrette.

credits

released December 15, 2020

license

tags

about

ZinKarO Sauveterre De Béarn, France

Issu d’un choc musical situé entre Mad Max et Django Reinhardt, ZinKarO vous emmène pour un voyage entremêlant chansons et swing manouche. Tantôt sombres, tantôt joyeux mais toujours fidèles, les 6 compères de ZINKARO vous invitent dans leur univers. Laissez-vous embarquer pour un bout de chemin aux allures de bohème décalée. Swing’s not dead !!! ... more

contact / help

Contact ZinKarO

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like ZinKarO, you may also like: